Sahandalaï et Thiery Blanchard le 25 mai 2010 sur le Six/Huit
Alors que je ne me déplaçais encore à peine, je t"avais parlé de la renaissance de ce bateau et de son accueil. Montant sur le pont (en fait on y descend, vu l'étiage de la Seine) sans avoir prévenu, il n'aura pas fallu longtemps à Arnaud pour me repérer alors que résonnent les accents de la balance de Shandi. Après les échanges de civilités d'usage en buvant un apéro offert (ce sont les meilleurs), je me laisse tenter par un assortiment de planchettes accompagné d'un Saumur Champigny et j'apprécie d'être au sec pendant qu'éclate un orage de grêle. Stéphane (le chanteur guitariste de Shandalaï) passe, achment content de me voir et me présente ses musiciens et sa première partie.
Ce Thierry Blanchard, en solo voix-guitare chante d'une voix agréable, des textes que l'on comprend sans difficulté sur des musiques aux rythmes majoritairement latino-ternaires des chansons qui parlent des femmes. Son album "Aux femmes etc." a été réalisé grâce à une bourse Paris Jeunes Talents.Il se plie de bonne grâce aux rappels de ses groopies, et comme il n'a pas commencé à l'heure, ce qui ne manquera pas de poser des problèmes de retour pour beaucoup.
Shandalaï commence avec un jack de guitare foireux qui nous fruste du son pour les deux premières chansons. Un changement nous permet d'apprécier dès la troisième un gros son, la voix de stentor (il y a encore des rockers à voix, merci) de Stéphane, le jeu varié d'Eric à la basse et le soutien efficace d'Alain à la batterie,Un power trio soutenu par des séquences mac discrètes qui chante la révolte et l'insoumission bon enfant d'un émigré niçois l'âme à fleur de peau dont le tempo lève la tempête. Malheureusement je dois partir et seuls quelques nantis voiturés restent. C"est con quand même, non ?
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