Le concert de Jess King, Grimm et Red Clubs le 25 mai 2012 au Bus Palladium

Une Américaine à Paris, ce n’est pas du Gershwin, c’est Jess King qui nous est arrivée avec une réputation déjà bien établie sur la scène new-yorkaise.  Vraie fausse blonde avec des jambes à la Pérec, on serait tenté de se pencher uniquement sur sa plastique si la voix, jazzy soul nourrie aux caveaux de Greenwich Village ne captait tes oreilles.

Qu’elle soit elle même au clavier ou accompagnée, on apprécie l’élégance de sa musique et le naturel avec lequel elle elle la chante. On la dit à Paris assistée d’une équipe géniale pour peaufiner son univers musical, alors . . .

J’avais précédemment eu l’occasion d’entendre une chanson de Grimm que j’avais trouvée très sympa, qu’il n’ont pas repris ce soir, avant de me sauver compte tenu des conditions d’écoute pour ne pas avoir une fausse mauvaise impression. Et puis, quand il faut parler d’amis, c’est parfois duraille.

A défaut d’avoir ce qu’on appelle un voix, Fabrice chante juste et bien, juste assez fort pour qu’on l’entende parfaitement et que l’on puisse apprécier son jeu de piano assez étonnant dans la diversité des accords,  la variété des rythmes, et sa faculté de les magnifier, avec des passages cumulant une main gauche en 4/4 et la droite en 6/8.

Emilie, dont je t’ai vanté les qualités vocales dans The Romance aux Z’indems (fermés depuis, mais c’est sans rapport) est aux choeurs et à la batterie. Des échanges que j’ai eus sur l’adéquation de son jeu à celui de Fabrice, les avis sont partagés, c’est tout l’un tout l’autre, mais au moins elle ne laisse personne indifférent.

J’ai pu enfin apprécier rapidement le jeu de jambes des Red Clubs avant de me sauver vers la station Blanche.

Les photos du concert par Sofymatrice