La Princesse est dans les cordes et Réno le 24 mars 2010 à La Dame de Canton

Publié le par bruno

 

Depuis les travaux de bétonnage du quai François Mauriac, ce lieux de joyeux bordel musical et festif est devenu un quasi-désert. Une piscine a pris la place de plusieurs bateaux, de nombreuses places sont vides ailleurs, quant à l'activité de ce soir, à part La Dame de Canton, rien. La création ne s'accommode guère de la politique d'embrigadement culturel rétrograde de la ville de Paris.

Alerté par Raf quinze jours plus tôt, c'est sans appréhension que j'aborde l'écoute de la première partie. Réno est un quartet rock, en Français dans le texte, sur fond de guitares saturées sans excès ou de piano aux accords de Polonaise, aux tempi généralement énergiques. Le groupe est au service d'un chanteur dont les accents rappelle Dutronc (le père) qui a des capacités vocales étonnantes mais qui ferait bien de na pas abuser du sur-aigu pur ménager ses cordes vocales. C'est fragile ces petites choses là !

A propos de cordes, alors que le niveau sonore était parfait, il est brusquement réduit, comme pour empêcher la Princesse de s'extirper de celles dans lesquelles elle est. Certes, on suit parfaitement les paroles crues, parfois caustiques du chanteur mais il est un peu seul quand il ne joue pas lui-même de la guitare car on n'entend que fort peu la seconde gratte. La basse en revanche sonne bien, avec des lignes apparaissant parfois très disco. Bref, quand on s'attend à une ambiance combat de boxe on reste un peu sur sa fin. "Peut mieux faire" comme l'écrivait le dirlo sur mon carnet de correspondance.

Les photos du concert par Linda D.
 

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Publié dans Live Reports

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