Fuck le Divan, fut-il du monde !

Publié le par bruno

Comme je te l'avais annoncé, je me faisais une joie d'aller écouter Jen h.Ka et de pouvoir te raconter ca. Donc par ce samedi pluvio-neigeux frisquet du 7 février, je rejoins pédérastement sans trop de souci mon tropolitain préféré direction Pigalle. Arrivé, comme j'étais en panne de plume, je fais un détour par là où Antoine voulait mettre Johnny en cage et dont le rez de chaussée est aujourd'hui occupé par un super-marché.

Et me voilà escaladant à quatre pattes une partie de la rue des martyrs, ancien chemin par lequel on montait jadis sur la colline Montmartre pour s'y faire trancher la tête. On dit aussi qu'emporté par son élan Saint Denis, la tête sous le bras, est allé jusqu'au lieu où se trouve aujourd'hui la basilique. Plus modestement je arrête au 75 et annonce komdab: bruno, mais au lieu de m'entendre dire: bruno de sazikadonf ? une voie sèche me lance: bruno comment?

Ah ! J'avais souvenir que comme à La Scène Bastille ou à Glaz'Art l'accueil n'était pas très aimable et j'avais pris mes précautions en imprimant les mails échangés avec Jen pour montrer à la nabote arrogante derrière son comptoir mon prénom usuel et mon nom de famille imprimés. Après un examen attentif je me prends un "j'accepte pas ça, vous n'avez qu'à la joindre sur son portable" aussi sec que le fond d'un oued en plein été saharien.

Alors, que tout le monde ait mon numéro dans son portable, je veux bien, mais que je puisse avoir le numéro de tout le monde dans le mien, je n'ai pas encore trouvé le modèle avec la capacité de stockage suffisante. Comme je n'avais pas l'intention de rajouter mon écot aux subventions et que je me demande encore comment il a été possible d'utiliser aussi mal les 130 000 €uros de la Ville de Paris pour l'acoustique, je m'en fut, non sans promettre de faire de la pub, me promettant d'écouter Jen ailleurs et dans de meilleures conditions.

Sur le chemin du retour je me suis arrêté au Jardin de l'Himalaya 206 faubourg Saint Antoine et donc mieux que dans un divan défoncé j'ai excellemment diné sur le toit du monde. Je vais te dire, j'ai tellement aimé le désert que j'en ai pris un deuxième.


Publié dans Live Reports

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