A la cour du Prince Albert de Ménilmuche le 7 avril 2010 au Lou Pascalou.

Publié le par bruno

Le temps est magnifique, qui me permet de remonter la rue des Panoyaux un pull léger négligemment jeté sur les épaules jusqu'à l'endroit où faisant un S elle dégage au 14, sur la droite une petite place sur laquelle fleurissent (c'est le printemps) les tables toutes occupées ou presque qui constitue la terrasse du Lou Pascalou.

C'est dans cet établissement culturel emblématique de Ménilmontant, dont les murs savent écouter en silence les poètes déclamer leurs oeuvres aussi bien que résonner aux flonflons du tango argentin en passant par toutes la gamme des musiques passées ou actuelles, que Béral à convié ses amis a fêter son nième printemps. Un punch, qui a l'avantage de ne pas être assassin nous accueille pour nous ouvrir le gosier à l'assaut d'un buffet fort réussi.

Aubin, qui poussera la chansonnette un peu plus tard, s'active à brancher et régler la sono en mode acoustique avec la même réussite que ces compositions. Béral prend alors possession de la scène pour interpréter quelques unes de ses compos avant de laisser la place à ses invités.

Les poètes et diseurs de l'actualité ou des misères du monde, Rosa Moon, Daniela Alvarez, Malika Bérichi, Héloïse Junier, Stéphane Prézat partagent les lumières de la rampe et alternent avec les chanteurs Julien Robinson, Yo Enko, Yan Cairn, Pauline Paris ou Magou.

La soirée a aussi été pour moi l'occasion de rencontres imprévues: France, la fille du fossoyeur le plus célèbre de ce pays, Alexandra Lisbonne toujours dans ses rêves pixelesques ou Guillaume Juhel qui avait apparemment passé sans trop de dommages les deux jours précédents avec ZAZ sur la scène de l'Olympia.

Pour connaitre les concerts que je recommande et la mise en ligne de mes chroniques, c'est ici

Publié dans Live Reports

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article